Nîmes Toquée 2014 (les souvenirs)

9 novembre 2014


Alors, OK, il a plu jusqu’à 11h30, mais qu’est-ce que c’était chouette que de déambuler dans les rues de Nîmes un verre à la main en se demandant ce que l’étape suivante pouvait bien nous réserver, dans quel lieu secret ou magique le road book allait nous entraîner ou quel nouveau vin ou nouveau mets allait émoustiller nos papilles (qui n’attendaient que cela) avant de les faire craquer d’aise !

Commencée par le toril, ce couloir des Arènes où l’on tient les taureaux enfermés avant le combat, l’escapade nous mena jusqu’au club taurin Pablo Romero en passant par le Fort Vauban, cette citadelle devenue université, la salle des mariages de la mairie, la verrière et le salon so art deco de l’hôtel Imperator (siège des Costières de Nîmes pendant dix ans :-) ou encore l’ancien Hôtel-Dieu de la ville, qui abrite aujourd’hui l’imposante chambre de commerce et de l’industrie.

Culturelle, la balade fut aussi gourmande, bien évidemment. Après tout, le repas gastronomique à la française ne figure-t-il pas sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l’Unesco ? À ce sujet, que les parents de Vincent Croizard, Sébastien Granier, Damien Sanchez, Olivier Douet, Jean-Michel Nigon et Laurent Brémond, les six chefs qui nous ont concocté des merveilles, soient bénis car nos organes sensoriels charmés leur seront éternellement reconnaissants !

Tournedos de lotte et ventrèche du Ventoux avec une compotée d’oignons doux des Cévennes, joue de veau farcie aux cèpes, pain perdu à l’ananas confit… Les noms des plats dansent sur le clavier, ainsi que dans notre mémoire. Tout comme les vins des Costières de Nîmes que nous avons découverts et dégustés. Au hasard de la trentaine de vignerons présents et, tour à tour, racés, voluptueux, engageants ou exigeants et parfois tout cela à la fois.

Et comme nous étions plus de six cents, sur la journée, à vadrouiller d’un lieu à l’autre, l’affaire avait des airs de communion collective, mais une communion finement joyeuse et goûteuse, où l’art du bien boire et du bien manger se conjugue à celui de la convivialité ainsi qu’à celui de la curiosité intelligente. Oui, Nîmes Toquée, c’était tout cela. On en redemande !
 

publié le 21 novembre 2014